Les Arènes de Nîmes

Petit point Historique et Architectural des Arènes 

bullfighting lesson

Les arènes de Nîmes ont survécu au passage des époques dans un état de conservation exceptionnel les plaçant à nos yeux (peut-être un peu chauvins) au rang de plus belles arènes du monde en activité.
Leur façade de 21 mètres de haut renferme une arène elliptique, surmontée de deux niveaux de 60 arches superposées, pouvant actuellement accueillir quelques 13 000 Amphicionados. 
Petite sœur du Colisée de Rome, nos arènes Gardoises furent érigées aux alentours du Ier siècles après J.-C., à l’époque de l’empereur Auguste.

A cette époque, elles accueillaient divers spectacles. Parmi eux, les combats de gladiateurs, les chasses (lorsque des animaux étaient lâchés dans l'arène et les hommes les combattaient jusqu'à la mort) et courses de chars…

Puis elles furent fortifiées, entourées d’une muraille par les Wisigoths, puis transformées en cité lors des grandes Invasions. Elles constituent du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle un quartier avec ses rues et ses boutiques. 

Au XIXe siècle, le monument est dégagé puis reconverti en Arène en 1863.
En 1840, elles furent classées monument historique.
Chaque année, de nombreux spectacles y sont organisés et attirent des spectateurs de toute la région.
Chaque été, les Arènes vibrent au rythme des concerts et célèbrent les Grands Jeux Romains depuis 2010 pour renouer avec son histoire passionnante.  Et depuis 2009, un ambitieux programme de restauration est en cours et devrait durer jusqu’en 2034 ! Autant dire que l’amphithéâtre de Nîmes n’a pas encore révélé tous ses secrets et ne manquera pas de nous étonner.


Quelques points sur l’architecture des Arènes et leurs arches, lien privilégié entre le monde extérieur et la piste.

Découvrons d’abord l’arche n°19 qui est l’entrée indispensable par laquelle les toros arrivent aux arènes après le sorteo pour intégrer leur chiquero dans le toril et jusqu’à leur sortie dans l’arène.

Continuons notre découverte des arches et arrêtons-nous sur la n°43, où se trouve l’infirmerie, créée dans les années 80 par le chirurgien Camille Lapierre. Un lieu essentiel au bon déroulement d’une corrida, utilisé en cas d’urgence absolue. A une trentaine de mètres de la piste, 6 marches à gravir, assassines en cas de lésions graves.

Sous l’arche n°13 la Chapelle, où les matadors se réfugient quelques minutes avec leur cuadrilla avant l’heure du paseo afin de remettre entre les mains de Dieu leur passage sur l’arène...


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